
L’étreinte
huile sur toile signée en bas à droite, 77.5 x 80.7 cm
porte une étiquette au dos « Galeries Georges Petit pour l’exposition Gaston La Touche du 11 juin au 13 juillet 1908″*
Ce magnifique tableau séduit de vente en vente atteignant en 2025 plus de 25000€ aux enchères. En effet, nous voyons ici le reflet d’une peinture générale se libérant de plusieurs codes de la peinture de l’époque. Cette robe dont le détail des replis est impressionnant, crééee le mouvement de la scène, l’esquisse du début du sofa sur lequel l’homme a laissé son chapeau et ses gants pour se livrer à sa belle, c’est tout simplement osé et envirant.

L’étreinte
Aquarelle et gouache, 46,5 x 42,5 cm.
Plus colorée, plus tenue également (les cheveux sont attachés, la robe se tient plus), avec le canapé de l’autre côté, cette gouache n’est pas moins forte car cette ouverture de rideau laisse entrevoir l’homme qui se cache ou qui vient d’entrer par l’autre pièce. Est-il amant ? Est-il mari ? Nous ne le savons mais le détail des éléments comme le canapé ou le tableau nous amène les bonheurs de la vie qui sont et restent là, présents, témoins de la scène.

L’embrassade
1893, pastel sur toile, 80 x 47,6 cm
Autre technique, autre présentation ici avec un focus sur les visages, en plein air, et moins de fougue puisque le bras de la femme fait comme une barrière disant : « pas trop vite ! »